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IntroductionOnly 14 pages are availabe for public view
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Abstract
Il s’agit donc de chercher toute l’ampleur de la signification qui se cache derrière les signes du lisible et du visible transmis par la plume de Verne et le pinceau de Riou qui composent ce chef-d’oeuvre. Pour parvenir à réaliser notre objectif et étudier de près le rapport texte /image qui l’orchestre, nous avons décidé de diviser notre thèse en trois chapitres échelonnés dans lesquels nous avons essayé de suivre le cheminement de la fiction illustrée, à savoir « Le voyage », les « Portraits » et « L’espace ».
Dans le premier chapitre intitulé « Le voyage », nous étudions le paratexte externe et interne en nous basant sur le thème du voyage. Quelle est la fonctionnalité du titre ? Sa sonorité et sa typographie ont-ils un impact quelconque sur le lecteur ? Dès le premier regard, qu’est-ce qui attire le plus l’attention du lecteur : le titre ou l’illustration de la première de couverture ? Quelle est le rôle de cette illustration ? Révèle-t-elle le thème principal du roman ? L’organisation du roman a-t-elle un certain rapport avec le thème du voyage ? Quelle est l’importance des vignettes légendées ? L’emplacement de ces dernières dans le roman et l’ordre de l’apparition des personnages et des lieux sont-ils aléatoires ? Ou sont-ils voulus par l’illustrateur ? Quel est le rôle des légendes ? Peut-on se passer de ce discours microcosme ? La légende est-elle fidèle au texte ?
Le deuxième chapitre « Portraits » comme l’explicite bien son titre met l’accent sur le portrait physique et moral des personnages principaux et secondaires. Le figural peut-il véhiculer les mêmes informations évoquées dans le texte ? La description vernienne des personnages réussit-elle à visualiser les personnages pour le lecteur ? Le schéma corporel des personnages dessinés par Riou suggère-t-il leur âge, leur santé ? La tenue vestimentaire peut-elle trahir la profession du personnage ? Le physique des personnages dans le texte et dans l’image peut-il refléter le portrait moral de ceux-ci ? Comment peut-on se servir de leurs gestes dans le figural pour
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traduire leur état d’âme ? Comment les défauts et les qualités évoqués dans le lu peuvent-ils se manifester dans le vu ?
Reste à évoquer le dernier chapitre intitulé « L’espace » mettant en évidence le cadre de l’histoire, but ultime du roman. Comment est organisé le monde terrestre dans le vu et dans le lu ? Quelles en sont ses particularités ? Quelles en sont ses modalités ? Ressemble-t-il au monde urbain ? Regorge-t-il de lieux extraordinaires dignes d’être explorés ? Comment l’image va-t-elle traduire l’onirisme vernien ? À la vue des deux mondes souterrain et urbain dans les images de Riou, l’observateur parvient-il à les distinguer l’un de l’autre ? Ce voyage dans les abîmes terrestres ne risque-t-il pas la vie des héros ? Comment donc le montrer ?