الفهرس | Only 14 pages are availabe for public view |
Abstract Voilà, nous avons entamé notre étude littéraire sur une grande écrivaines, romancière, à travers deux de ses romans les plus distingués. Notre étude est surchargée d’informations. Nous avons essayé de chercher l’originalité, en dépit de notre humble niveau dans une étude académique comme la présente. Nous avons essayé d’appliquer quelques règles de recherche. N’empêche des obstacles. 1. Marguerite Duras est-elle psychologue ? Marguerite est fascinée, psychiquement, par les crimes et les faits divers. Elle adore Agatha christi, la notion de la différence entre un fou et un être normal n’apparaît qu’après le crime. Le manuscrit de l’Amante Anglaise est donné à Gallimard le 9 janvier 1967, c’est la bonne réussite d’analyses psychologiques. « Tout individu humain se placerait sur un point quelconque d‟un continuum. Il a deux extrémités : normal et anormal »1. Dans ses articles, elle met en relief et en évidence les conséquences psychologiques de la guerre en Algérie. Marguerite passe des heures dans les cafés pour rapporter des conversations réelles, authentiques comme matière primaire à ses articles. Le journalisme lui permet de sortir de sa chambre. C’est un jeu sportif. 1- William ( Roger ) : « La Psychologie des Habitudes», Paris, Gallimard, 1990, p.241. - 155 -«Écrire, c‟était sortir au-dehors, c‟était mon premier cinéma»1. Aux premières tentatives d’écriture chez Marguerite, on trouve dans ses personnages quelques analyses psychologiques qui relatent les événements du récit. Mais, dès qu’elle opte pour le nouveau roman, les informations personnelles des personnages ne sont pas tout à fait toujours. Le nom, la profession, la situation sociale et l’origine peuvent être négligés selon la situation de communication . Le grand public connaît Marguerite Duras depuis 1950 date de la parution de son premier roman autobiographique Un Barrage Contre le Pacifique. Dans ce roman, l’auteure n’évoque pas seulement le cadre des dix-huit premières années de sa vie, mais aussi nous remarquons que ce roman représente une écriture à la fois traditionnelle et autobiographique. Sa philosophie de l’écriture : Comment est-il possible de ne pas écrire ? Écrire, pour elle, est un don naturel. Tout le monde écrit, même ceux qui n’écrivent pas écrivent aussi. Ainsi, tout le monde peut devenir écrivains. Chacun possède un être pilote en soi dans l’inconscience. Cet être pilote renferme notre vie passée et l’appréhension du réel. Nous avons tous une zone intérieure d’où l’écriture vient puiser. 1- Outside, p.8. . |