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L’autobiographie Aperçu historique, définition et problématiqueOnly 14 pages are availabe for public view
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Abstract
Dans la conception sarrautienne, l’autobiographie représente un compte - rendu de la vie. Des maintes fois, Sarraute exprimait son dégoût pour le genre autobiographique, même elle soulignait presque son incapacité d’écrire son autobiographie. Après avoir publié (Enfance), elle a refusé de considérer (Enfance) comme une autobiographie et insistait sur la continuité qui relie cette œuvre à ses romans précédents.
Il paraît que Nathalie Sarraute a gardé de l’ autobiographie une conception traditionnelle. Cette conception surgit du problème fondamental de l’autobiographie qui est une écriture autoréférentielle par laquelle l’ autobiographe relate sa vie avec une interprétation visée à créer un récit de vie cohérent. En écrivant (Enfance), il paraît que le fait était différent pour Nathalie Sarraute. C’était clair, dès le début du récit sarrautien que l’écriture autobiographique est liée, pour Sarraute, comme l’écriture romanesque à la sensation. Dans l’écriture autobiographique, le souvenir évoqué est inséparable de la sensation qui l’accompagne. Nathalie Sarraute voit la chronique inutile à suivre, c’est le sens de l’expérience vécue qui avait interéssé et attiré Sarraute en écrivant son récit de vie.
En rédigeant (Enfance), Nathalie Sarraute paraissait ne pas avoir l’intention de renouveler le genre autobiographique mais elle était plutôt soucieuse de garder son style littéraire marqué par la recherche des tropismes. Avec (Enfance), la recherche inlassable de cette matière psychique qui se déroule au subconscient du personnage semble trouver un nouveau terrain sur lequel elle pourrait affluer.